Je savais que le salariat allait tuer quelque chose en moi.
J’en avais conscience dès mes 19 ans.
Ce n’était pas de l’arrogance.
Plutôt une intuition profonde :
Je ne voulais pas qu’on décide à ma place ce que j’allais apprendre, quand, comment, ni à quel rythme.
Je voulais rester vivant intellectuellement.
Et je voyais bien autour de moi : plus les gens “s’installaient”, plus ils s’éteignaient.
Alors oui, j’ai rêvé très tôt d’entrepreneuriat.
Pas pour monter une boîte.
Pas pour “devenir mon propre patron”.
Mais pour préserver ma curiosité.
Un job, même bon, devient vite répétitif une fois qu’on a compris les règles.
Et quand tu commences à t’ennuyer, c’est souvent déjà trop tard.
Tu gagnes trop pour partir.
Tu es trop à l’aise pour bouger.
Alors oui, l’entrepreneuriat ou le freelancing sont imparfaits.
Mais c’est une voie d’éveil ou de réveil.
Et peut-être le seul endroit où l’apprentissage redevient un acte vital.
Je ne suis pas devenu entrepreneur pour créer.
Je suis devenu entrepreneur pour ne pas m’éteindre.
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3 months ago
C'est fou comment tu as mis des mots sur ce que je ressens moi aussi ! Surtout à un moment charnière où j'ai dû faire un choix entre une opportunité dans le salariat que j'avais attendue mais qui est arrivé un an trop tard et le freelancing que je vivais, imparfait mais tellement plus vibrant !
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4 months ago
L’important est de faire le choix de la vie dont on a envie