Je ne cherche pas à battre l’IA.
Je cherche à rester pertinent malgré elle.
Pendant longtemps, j’ai cru que l’IA serait un copilote. Je me trompais.
Je pensais qu'elle serait un outil. Un super assistant.
Pas une menace directe.
Mais soyons honnêtes.
Si tu travailles dans le tertiaire, et que tu n’es ni un génie, ni un artisan de la nuance, tu seras remplaçable.
Moi y compris. Je suis très lucide sur ce sujet :)
Je le vois venir comme un TGV lancé à pleine vitesse :
2025–2026 : outil malin, très utile pour nous seconder.
2027–2028 : meilleur qu’un apprenti BAC+5, plus rapide que les “médiocres”.
2029–2030 : 80% de nos tâches cérébrales automatisées, optimisées, digérées.
Et ce n’est pas un fantasme de technophile.
C’est une lecture lucide du rythme d’évolution (et d’adoption) actuel.
Alors, comment je me prépare ?
En cultivant ce que l’IA ne simule pas encore bien :
Une pensée brute.
Des angles de vue vraiment vécus.
Une voix qui ne vient de nulle part ailleurs.
Est-ce que ce sera suffisant ?
Peut-être pas.
Mais si je dois pivoter, ce ne sera pas une défaite.
Ce sera juste une mue.
PS : Je ne veux/peux pas résister à l’IA.
Je veux évoluer avant qu’elle ne me rende obsolète.
Network Security Engineer since 25 Years - Open Source Artica Project founder since 20 years
3 months ago
Si on rassemblait toutes les peurs sur les nouvelles technologies sorties depuis le début de ce siècle, la moitié de l'humanité serait au chômage. Or ce n'est pas le cas.
L'IA est comme une grosse calculatrice mais au lieu de compter, elle offre la capacité de synthétiser et de divulguer toute la connaissance de l'humanité.
C'est-à-dire que les tâches à faible valeur ajoutée, répétitives, mécanismes et recherches sont effectuées sans erreurs et plus rapidement.
Ceci laisse donc les humains se focaliser sur les nouvelles idées sociétales et créatives.
Et c'est ici qu'est le danger: l'IA va accélérer de façon conséquente la production, la recherche, l'innovation. En gros, presque la croissance
Et nous avons juste un petit problème avec ce sujet car notre planète est à bout de souffle.
Allons-nous accélérer de la bonne manière ?
L'IA reste probabiliste, comme les meilleurs modèles météo qui se trompent. Il y a beaucoup de domaines d'application où la réponse doit être plus proche de 99% de certitude que de 80%, ce que ne propose pas si souvent l'IA.
Un gros manque: l'esprit critique
A l'usage on voit quand même toujours quelques soucis majeurs. Des biais cognitifs marqués et des influences peu contrôlables. Des contre vérités évidentes, parfois de vérités scientifiques vieilles de plusieurs millénaires, affirmées par l'IA avec un aplomb déconcertant. Des erreurs manifeste et grossières dans certains domaines de logique pure ou sur des questions subtiles et nuancées (par exemple en sécurité informatique, juridiques).
Le besoin d'expertise humaine, heureusement va perdurer.
L'IA très bien pour des tâches automatiques, répétitives, systématiques ou grossières et oui probablement adapté pour 80% des tâches dans un proche horizon. Mais il reste toujours, et probablement encore un moment un besoin d'humain au dessus de l'IA. La réponse à presque 100% n'est pas encore là, ce que l'humain parvient à faire encore heureusement mieux que l'IA. Rendez-vous en 2030 pour voir qui paiera (combien?) pour cela, car il y a un problème de promesses de résultat et un problème de ressources et d'accès qui se posera.